Nous voici au beau milieu du morne hiver... et même si aujourd'hui le ciel est bleu, le vent reste glacial. Restons au chaud à la maison et pourquoi pas regarder une série ?

Parmi mes dvd, un feuilleton qui m'avais beaucoup impressionnée dans les années 70. Il s'agit de La poupée sanglante, d'après une oeuvre de Gaston Leroux.

L'histoire commence à Paris, dans les années 1920. Le personnage principal, Christine est la fille d'un savant fou qui a fabriqué une poupée automate d'apparence humaine surnommée Gabriel, qui se remonte avec une clé.

 Gabriel

Les travaux se font dans le plus grand secret, mais malgré cela, ils sont épiés par leur voisin, un relieur du nom de Bénédicte Masson, laid à faire peur et secrètement amoureux de Christine.

 Bénédicte Masson

Finalement, Christine et Bénédicte vont sympathiser, et la jeune fille va demander à son voisin de l'accompagner à l'hôtel de Coulteray, où elle tient compagnie à la marquise.

Bénédicte et Christine

La marquise est une anglaise au teint blême et à la santé défaillante, que tout le monde pense folle.

Elle se dit victime de son mari le marquis qu'elle accuse d'être un vampire... De son côté, Christine doit repousser les avances du marquis et avec Bénédicte à ses côtés, elle se croit tranquille.

Mais, Bénédicte va avoir des ennuis avec la police. En effet, il lui arrive souvent d'emmener ses apprenties dans sa maison de campagne, et là, elles disparaissent les unes après les autres. On ne les revoie jamais ou on les retrouve sans vie.

Bénédicte va être accusé de tous ces crimes et la veille de son exécution, il reçoit la visite du père de Christine qui lui propose un bien curieux marché. Le lendemain Bénédicte est guillotiné.

C'est alors qu'entre en scène la poupée automate Gabriel qui se met à parler avec a la voix de ...Bénédicte Masson.

Gabriel/Bénédicte devient incontrôlable, d'où son surnom de poupée sanglante qui n'a plus qu'une idée en tête, la vengeance.

Une histoire mystérieuse et inquiétante qui a fait les beaux jours de l'ORTF, avec dans les rôles principaux, Yolande Foliot (Christine), Jean Paul Zénacker (Bénédicte), Edith Scob (la marquise) et Ludwig Gaum (Gabriel).

Je vous souhaite une très bonne semaine.

En ce début d'année 2020, je vous souhaite joie, bonheur et surtout la santé.

On se retrouve bientôt pour de nouvelles aventures, et vive la galette !

Mes grands parents étaient Normands mais ça ne les empêchaient pas d'adorer cette belle région ensoleillée qu'est la Provence. Ils ne manquaient pas de s'y rendre chaque année et d'en rapporter quantité de souvenirs. D'ailleurs quand je pense à eux, c'est un parfum de lavande qui me revient.

Dans leurs valises, pour nous les petits enfants, il y avait toujours... un santon.

Tout à commencé par une balade sur la route allant de St Rémy aux Baux de Provence où un santonnier avait son atelier.

Mes grands parents ont visité l'atelier, ils ont bavardé avec le santonnier et sont repartis avec des santons. 

Je me souviens du tout premier qu'ils m'ont offert. C'était Mireille et Vincent à cheval (personnages du folklore provençal). Ce fut le 1er d'une longue série, puisque moi aussi quelques années plus tard, j'ai rendu visite au santonnier de la route des Baux.

J'ai longtemps eu mes santons sur une étagère dans ma chambre et puis lors d'un déménagement, j'ai tout rangé dans une boîte. Ils y ont "dormi" quelques années et je me suis dit que ce serait bien qu'il fasse parti de la déco de Noël. Alors, je les ai ressorti.

Le voilà revenu le petit peuple de la Provence, prêt pour la messe de minuit :

Je ne sais plus si j'ai retrouvé l'intégralité. Peut-être que j'en retrouverai d'autres, mais en attendant, j'ai installé tout ce petit monde dans mon buffet.

Chacun représente un personnage de la vie provençale, des habitants d'un village ou encore de vieux métiers.

Ici vous pouvez voir mon tout premier santon. Il a un peu vieilli, mais c'est toujours bien lui. J'ai rajouté cette plaque du moulin de Fontvieille pour faire un décor, offerte également par mes grands parents.

On peut voir Mr SEGUIN et sa chèvre, le facteur de Fontvieille, le meunier du moulin, le colporteur qui allait de village en village vendre ses étoffes et autres babioles), la fileuse de laine et le gardian de Camargue qui conduit Mireille et Vincent à cheval.

Ici j'ai déposé les plus petits santons. On peut voir également la femme qui prépare l'aioli.

Ici, nous avons le boulanger, le berger qui salut la femme à l'aioli, la vieille aux fagots (c'est peut-être la Mamèche de Regain) et dans l'angle, se cache le Gitan voleur de poule (on ne le voit pas sur la photo, mais il tient une poule blanche à sa ceinture).

Ses dames vont au marché d'Arles ou d'Avignon. L'homme en noir est médecin ou apothicaire et la petite marchande Niçoise, qui vend des bouquets

Au son du fifre et du galoubet tambourin, le berger et l'arlésienne s'en vont à la messe de minuit. Mr le berger a perdu le grand cierge qu'il tenait à la main. Il va falloir que je lui en refasse un, car la nuit de Noël, c'est demain.

Voilà, c'est mon petit village provençal. Ca fait longtemps maintenant que je ne suis plus passée sur la route des Baux. Un petit clin d'oeil à mes grands parents qui adoraient fêter Noël.

Je vous souhaite un très Joyeux Noël.

PS : Les santons sont de Mr Laurent BOURGES. Après son décès, c'est sa fille qui a pris la relève.

L'hiver est là... et Noël arrive. Désolée de ne pas être passée la semaine dernière, j'ai fais ma déco de Noël. C'est incroyablement long à faire et je n'ai pas de lutins pour m'aider.

Vous voulez voir mon sapin ? Alors attention, le voilà ... Tadam :

Un p'tit clic sur la photo pour la voir à l'endroit. Il est mignon hein ? Cette année, je l'ai choisit tout petit.

Mais non, je plaisante. Ce n'est que la face cachée de l'iceberg. Quand je vous dis que c'est long à mettre ne place tout çà. Voilà la bête :

Sapin à emboîter en 3 parties, puis déplier chaque branche de chaque branche...

En tout premier, j'aime bien mettre les guirlandes lumineuses :

Et puis je commence toujours par les boules rouges :

Vient ensuite l'or, l'argent, le vert, le bleu, le blanc et tout ce qu'il me reste de boules, de sujets (et il y en a une quantité !) et de guirlandes.

Voilà ce que ça donne au final :

Au final, il est tellement grand, que je n'arrive pas à le prendre en entier.

Le sapin terminé, c'est au tour de la cheminée et de la crèche de prendre place :

Et puis quelques cartes que j'accroche au mur ...

Et oui, quand on aime, on ne compte pas. D'ailleurs, ce n'est pas fini. Et oui, il y en a encore à vous montrer.

Je vous donne rendez-vous demain pour la suite.

Passez une très belle soirée, et à demain.

Ce matin j'ai attendu longtemps que le jour se lève. Décembre n'est pas très lumineux et il a fait vraiment jour qu'à 11 h. J'aime bien avoir la lumière du jour pour faire mes p'tites créas. Ben oui, le soir, on voit beaucoup moins bien à la lumière électrique.

Cet après midi, j'ai terminé les 3 dernières cartes qu'il me restait à faire, et la nuit est tombée rapidement. Les couleurs sont beaucoup plus vives en réalité que sur la photo.

 Ah oui, vues comme çà, elles sont vraiment palotes.

J'avais dit que cette troisième tournée serait la dernière, je retire ce que j'ai dit. En finissant mes cartes, il m'est venue une idée... vous savez ce que c'est, on achète des bricoles qui parfois dorment des années dans une boîte ou un tiroir avant que l'on ne s'en serve.

Pour certaines de ces bricoles, leur tour est venu de sortir au grand jour. Mais je vous montre tout ça la semaine prochaine.

Je vous laisse avec la jacinthe que j'ai ramené du marché. J'ignore totalement de quelle couleur elle va être, ça sera la surprise. Tous les ans en décembre, la jacinthe parfume la maison.

A la semaine prochaine.

Très originale la jacinthe couchée LOl