Mon aiguille a filé depuis la dernière fois. J'en étais restée là :

Voici la suite :

Il me reste la dernière partie à broder. Décembre sera bientôt là...

A la prochaine ...

Après la visite de la maison, nous avons visité le parc qui abrite le jardin, le potager et un sous bois bien agréable quand il fait beau.

Le potager qui jadis nourrissait la maison

Le sous-bois

puis nous sommes passés derrière la maison

Je crois que c'est le poulailler

Sous un abri sont exposées d'anciennes "voitures"

Le puits derrière lequel on peut voir la ferme

La visite se termine. Il nous reste une dernière étape. Retournons au jardin

Derrière ce mur, toute la famille de George Sand est réunie, le domaine ayant son propre cimetière, situé entre le jardin et le cimetière communal.

George Sand repose sous un if

Un dernier au revoir à la maîtresse des lieux et nous quittons le domaine.

A la sortie, il y a une très jolie petite église, dîte Saint Anne de Nohant Vic:

C'est là que s'achève la visite. Une belle journée que nous n'oublierons Pas.

Je vous souhaite une fin de week-end.

Triste journée de novembre où la pluie danse avec le vent. Je fais du tri dans mes photos, et c'est l'occasion de vous faire partager une très belle visite que j'ai faite cet été.

De passage dans le Berry, j'ai visité la maison de George Sand, grande figure de la littérature française. Je me souviens avoir lu La Mare au Diable durant mes années de collège.

Suivez le guide :

Situé sur la commune de Nohant-Vic, dans le département de l'Indre, en région Centre, le domaine comprend la maison, les dépendances, un corps de ferme, un jardin, un potager, un sous-bois et même son propre cimetière.

En 1767, le Gouverneur de Vierzon entreprend de faire construire la maison sur la base d'un ancien château médiéval.

En 1793, il la cède à Aurore Dupin de Francueil, fille du Maréchal de Saxe et future grand-mère de George Sand.

La future George Sand naît à Paris, le 1er juillet 1804, de son vrai nom Amantine Aurore Lucile de Francueil et découvre le domaine de sa grand-mère paternelle à l'âge de 4 ans, en 1808. Elle est fascinée par le lieu.

George Sand (1804-1876)

Suite au décès de son père, et en accord avec sa mère, elle est prise en charge par sa grand-mère et réside à Nohant jusqu'à l'âge de 13 ans.

"Les souvenirs d'enfance ont eu le secret de m'attacher à la maison par des liens d'affection et de bien être qui font que je ne m'en éloigne jamais sans pleurer de regret et que je n'y rentre point sans pleurer de joie" George Sand.

La maison aujourd'hui

En 1820, à l'âge de 16 ans, Aurore revient du couvent pour s'occuper du domaine et de sa grand-mère malade. L'année suivante, sa grand-mère décède et elle hérite du domaine.

La même année, elle épouse le Baron François Casimir Dudevant dont elle aura 2 enfants, Maurice (1823-1893) et Solange (1828-1899). Mais du fait de son mariage, la gestion du domaine revient au mari.

Aurore s'ennuit dans son mariage. Elle veut travailler et gérer ses propres biens. Sa relation avec son mari se dégrade. Elle décide de vivre entre Paris et Nohant. A Paris, elle fréquente les théâtres, les musées et les bibliothèques.

En 1832, elle publie son premier roman Indiana, sous le pseudonyme masculin de George Sand, car jamais à cette époque, on n'aurait publié une femme. C'est un succès.

En 1836, elle se libère enfin de la tutelle maritale et passe l'essentiel de sa vie à Nohant, où elle écrit la majeure partie de son oeuvre : romans, contes, nouvelles, pièces de théâtre, articles et critiques politiques, textes autobiographiques et correspondances.

Donnez-vous la peine d'entrer :

Détails des murs couleur arc en ciel :

La première pièce que nous visitons est la cuisine :

Vaste pièce un peu sombre mais avec ses beaux ustencils en cuivre

Toute la nourriture venait de la ferme et du potager

Nous passons ensuite à la salle à manger. Le domaine devient un lieu d'échanges convivials et de rencontres où Aurore reçoit des artistes majeurs :

Frédéric Chopin (avec lequel elle vécut 9 ans), Frantz Litz, Honoré de Balzac, Gustave Flaubert, Eugène Delacroix, Théophile Gautier et bien d'autres ont mangé à cette table.

La pièce suivante est le salon dans lequel figurent les portraits de famille :

Nous montons à l'étage pour la visite des chambres :

La chambre rose de sa grand-mère

La chambre bleue de George Sand, où elle mourut en 1876

Le magnifique boudoir dans lequel elle ecrivait la nuit lorsque la maison était calme. Admirez le secrétaire et le sol.

La maison abrite également un théâtre. Et oui, il fallait bien distraire les invités :

Il y a une collection de marionnettes, mais nous ne l'avons pas vue.

A sa mort, ses petites filles, Gabrielle et Aurore, filles de son fils Maurice, sont alors âgées de 10 et 8 ans. La famille quitte le domaine.

A 30 ans, Gabrielle revient s'installer à Nohant. Elle occupe la chambre se son enfance qu'elle décore à la mode chinoise, très en vogue à l'époque :

Elle y meurt en 1909

Sa soeur Aurore vient à son tour s'installer dans la maison. Puis, sans héritiers directs, elle lègue le domaine à l'état pour que perdure la mémoire de George Sand.

Les pièces, les objets, les meubles sont les témoins vivants d'un riche passé.

En 1952, l'Etat devient propriétaire du domaine en laissant l'usufruit à Aurore, jusqu'à sa mort en 1961, à l'âge de 95 ans.

Toute la famille repose à présent au cimetière du domaine : grand-mère, parents, enfants, petits enfant et Georges Sand elle même.

J'ai beaucoup aimé cette visite et je précise que même si les photos ne sont pas interdites, la majeure partie proviennent du Net.

Ce jour là il y avait beaucoup trop de visiteurs pour faire de belles photos. Le domaine a beaucoup de succès. Certains reviennent chaque année.

Si la visite vous a plue, la prochaine fois, nous nous promènerons à l'extérieur.

A très vite.

Halloween, c'est mardi prochain et j'ai eu beau prendre l'aiguille Turbo, voilà le travail :

C'est bien joli, mais vous savez quoi ? Je n'en suis qu'à la moitié ...

En plus, il doit y avoir une malédiction. Je suis tombée en panne de fil noir et curieusement, en ce temps d'Halloween, il est très difficile d'en trouver. Déjà qu'il n'y a plus de mercerie par chez moi, mais même au magasin de loisirs créatifs, le rayon est vide. C'est un comble ! Ils peuvent pas prévoir ?

J'ai fait un autre magasin, pensant en trouver, mais le rayon fil a carrément disparu, ils l'ont supprimé.

Je me suis donc rendue dans une grande mercerie parisienne où là j'en ai trouvé, mais où je l'ai payé plus cher qu'ailleurs.

En rentrant, je l'ai rangé dans la boîte. Seulement, depuis, il a disparu et impossible de le retrouver... Je l'ai cherché partout, sans succès.

Il se passe des choses bizarres quelquefois.

En tout cas, je vous dit à très bientôt pour la suite.

La dernière fois, je vous avais laissé avec la 1ère partie de ma nouvelle broderie d'Halloween :

J'ai cru que la 2ème partie allait me prendre beaucoup de temps, mais finalement, non. Et voici ce que ça donne ;

Je suis plutôt contente du résultat. Le problème, c'est qu'Halloween arrive à grand pas et que je n'aurai certainement pas fini à temps. Mais c'est pas grave, je continue...

Je vous souhaite un agréable week-end et merci pour vos coms.